Pour mieux travailler avec les milléniaux

Il suffit de faire une courte recherche au sujet des milléniaux (aussi appelés Génération Y, autrement dit, nés entre les années 80 et 2000) pour en venir à la conclusion que ce sont des jeunes prétentieux qui croient que tout leur est dû.  Voici nos conseils pour mieux comprendre leurs comportements et apprendre comment travailler avec ces jeunes qui seront les directeurs et propriétaires de demain.

Un besoin de vacances, vraiment ?

Je vous entends déjà. Tu as besoin de vacances,  toi le jeune de 24 ans sans enfant? Le salaire est important pour cette génération, mais les vacances le sont encore plus ! Moins matérialiste que leurs parents, ils sont avides d’expériences ! La toile regorge blogues qui rédigés par les milléniaux. Ils traitent tous d’expériences à vivre à Montréal, comme les restaurants offrant la meilleure ambiance, les plages les plus exotiques, voyages, etc.

Donc, quand vient le temps de parler de salaire, parlez-leur d’abord de vacances ! Des demi-journée les vendredis en été et des possibilités de reprises d’heures supplémentaires à l’année peut faire pencher la balance entre deux propositions d’emplois. Des opportunités de formation à l’extérieur du bureau, des billets pour des évènements de réseautage en lien avec le travail sont également des moyens de prendre « vacance » du bureau.

Ils ne veulent surtout pas être un numéro !

Nous avons tous un besoin de reconnaissance. Or, cette jeune génération en reçoit plusieurs fois par jour et même sur demande ! En effet, ils n’ont qu’à mettre une photo sur Instagram pour recevoir plusieurs j’aime et des commentaires tous plus gentils les uns que les autres de la part d’amis ou de simples inconnus!

Qu’arrive-t-il donc avec la reconnaissance sur le marché du travail ? Ils vont survivre avec 2 évaluations de performance par année, mais le mot le dit…ce n’est pas une reconnaissance.

La génération Y cherche à créer une relation significative avec son supérieur et ses collègues (comme sur les réseaux sociaux) … Faire des 5 à 7, des journées thématiques et autres activités de team-building permet à l’employé de s’exprimer et sentir qu’il est apprécié de ses pairs. Pourquoi ne pas leur proposer de s’occuper de ce volet ? Les Y aiment qu’on tienne compte de leurs idées et qu’on les écoute.

Ils multiplient les emplois !

Impatience? Probablement. Habitués à trouver les réponses à leurs questions rapidement grâce à Google, écouter des émissions et des séries en rafale grâce à Netflix, ils se sont habitués à ce que tout soit rapide tout le temps. Ils veulent gravir les échelons et veulent développer des relations avec leurs collègues rapidement. Comme recruteur, il faut faire preuve de compréhension en voyant plusieurs courtes expériences sur leur CV.  Si vous avez des projets à réaliser à court-terme (création d’une vidéo promotionnelle, rédaction d’infos-lettres pour les communications de l’entreprise et autres), confiez-les à un employé de la génération  Y.  Sa motivation augmentera.

Il ne faut évidemment pas généraliser! Certains préfèrent encore un plus gros salaire plutôt qu’une banque de  vacances, certains n’aiment pas les 5 à 7 et il existe encore des jeunes professionnelles très patients qui ne multiplient pas les emplois.

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Jessica Ramhormozian

Jessica Ramhormozian est conseillère en emploi chez PME-MTL Centre-Ouest. Elle encourage le réseautage et autres méthodes hors du commun afin de permettre aux candidats de se distinguer sur le marché du travail compétitif à Montréal. Dynamique, elle aime raconter des histoires, rire et boire du thé.