Les pour et les contre du travail saisonnier

Complément de revenu pour étudiants ou véritable mode de vie, il y a de tout dans le travail saisonnier. Mais pas pour tous les goûts!

Les emplois saisonniers offrent un revenu d’appoint à ceux qui disposent d’un peu de temps, comme les étudiants ou les retraités. «C’est également un tremplin vers une première expérience professionnelle au Québec pour de nombreux nouveaux arrivants», estime Hélène Varvaressos, directrice générale d’AGRIcarrières, le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole.

Au grand air

Les travailleurs qui bossent toute l’année en combinant deux emplois saisonniers – l’été au golf et l’hiver dans une station de ski, par exemple – apprécient de ne jamais tomber dans la routine. Certains marient ainsi deux passions. «Un autre avantage pour les travailleurs horticoles ou agricoles, c’est qu’ils ne sont pas coincés entre quatre murs. La majeure partie du travail se fait à l’extérieur», remarque Martine Matteau, directrice générale d’HortiCompétences, le Comité sectoriel de main-d’œuvre en horticulture ornementale, commercialisation et services.

Quand la météo joue contre vous

Il faut savoir s’adapter au rythme des saisons pour ce genre de boulot. Ce qui n’est pas donné à tous. «Pendant l’été, le rythme de travail en agriculture, par exemple, peut être très exigeant, car les employeurs réalisent presque leur chiffre d’affaires annuel en 10 semaines», note Mme Varvaressos. «L’hiver, c’est la saison des mises à pied pour la grande majorité des travailleurs en horticulture», affirme Mme Matteau. Si bien que plusieurs changent de métier durant la saison froide et se voient forcés de prendre un emploi qui n’est pas dans leur domaine. De plus, certains mettent plus de temps à trouver un autre emploi, créant un manque à gagner.