Les nouveaux visages du Lac-Saint-Jean

Portraits d’immigrants récemment établis au Lac-Saint-Jean, grâce, entre autres, à l’organisme Portes ouvertes sur le Lac.

Marie-Gabrielle Tacka, Assistante de direction dans une entreprise ferroviaire en Côte d’Ivoire et Cathy Lupien (à l’arrière-plan), agente d’intégration de Portes ouvertes sur le Lac
Photo : Guillaume Roy
Assistante de direction dans une entreprise ferroviaire en Côte-d’Ivoire, Marie-Gabrielle Tacka a quitté son pays pour offrir la paix et la sécurité à ses enfants. Pour préparer le terrain et trouver un emploi, elle a dû laisser ses trois plus jeunes en Côte d’Ivoire pendant un certain temps. «C’est pour eux que je fais ça», a-t-elle témoigné au début de novembre, deux semaines avant que la famille ne soit réunie. À l’arrière-plan, on aperçoit Cathy Lupien, agente d’intégration de Portes ouvertes sur le Lac.

Photo : Guillaume Roy
Douze immigrants ont participé à une visite exploratoire au Centre de formation professionnelle de Dolbeau-Mistassini en mars 2012 afin d’en connaître davantage sur le programme d’études professionnelles en travail sylvicole.

Sansan Arnold Da
Photo : Guillaume Roy
Originaire du Burkina Faso, Sansan Arnold Da a participé à un projet pilote de formation en travail sylvicole mis sur pied au printemps 2012 par le Centre de formation professionnelle de Dolbeau-Mistassini. Autrefois cadre dans une firme de tabac, il a choisi le travail en forêt pour intégrer le marché du travail au Québec.

Yacine Cherrouk
Photo : Guillaume Roy
Algérien d’origine, Yacine Cherrouk a dû refaire trois ans d’études vétérinaires pour pouvoir exercer sa profession au Québec. En 2010, il a lancé sa propre clinique à Roberval, après avoir pratiqué un an en Gaspésie.

Franti Reyes avec sa conjointe, Caroline Dancause
Photo : Guillaume Roy
Depuis son arrivée au Québec en 2001, le Péruvien Franti Reyes a travaillé comme déneigeur de toits, puis en tant qu’amuseur public et professeur d’art. «Tout est organisé et structuré ici. Il n’y a pas beaucoup de place à l’improvisation. Ç’a été un défi pour un latino comme moi, habitué à un rythme plus détendu. Ça veut aussi dire qu’on est payé plus rapidement», lance-t-il en riant. À l’été 2012, il a ouvert une boutique d’artisanat péruvien à Saint-Félicien avec sa conjointe, Caroline Dancause, originaire de Québec.

Vincent Melet
Photo : Guillaume Roy
Vincent Melet, un réparateur d’ascenseur français, est arrivé au Lac-Saint-Jean depuis quelques mois. C’est par hasard qu’il a trouvé un emploi au Centre d’autonomie, une entreprise de Dolbeau-Mistassini spécialisée dans l’équipement d’aide à la mobilité pour personnes handicapées. Son employeur, Dany St-Arnault, se compte chanceux de l’avoir rencontré. «C’est pas mal plus compliqué de trouver de la main-d’œuvre qualifiée en région.»

Noy Khamphouvone (gauche) et Sylvie Dallaire (droite)
Photo : Guillaume Roy
D’origine laotienne, mariée à un Belge, Noy Khamphouvone (à gauche) a passé cinq ans en Belgique avant de venir s’établir au Québec en 2008. Malgré son français limité, elle a pu trouver un emploi d’aide-cuisinière au Mike’s de Saint-Félicien moins d’une semaine après son arrivée, grâce à l’aide de Portes ouvertes sur le Lac. Toujours à Saint-Félicien, elle travaille aujourd’hui comme cuisinière pour le restaurant La Fournée, qui compte profiter de ses connaissances pour offrir des menus asiatiques au cours des prochains mois. On la voit ici avec Sylvie Dallaire, sa patronne.

Nadine Picard (gauche) et Martina Georgieva (droite)
Photo : Guillaume Roy
Martina Georgieva (à droite) est arrivée au Québec en 2008. «Je trouvais difficile de m’adapter au rythme de vie très stressant de Montréal et d’être en compétition avec des milliers de personnes. Pour quelqu’un qui vient d’arriver et qui ne parle pas bien français et anglais, c’est plus ardu de trouver un emploi», explique l’intervenante sociale originaire de Bulgarie. À Roberval, elle a obtenu un emploi en moins d’un mois au Centre Le Bouscueil, qui vient en aide aux personnes atteintes de maladies mentales. Sur la photo, on la voit en compagnie de Nadine Picard, la directrice du Centre.

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