Le travail créatif préoccupe davantage

Gagner sa vie en innovant est certes glamour, mais c’est aussi exigeant.

Bien des gens rêvent plus ou moins sérieusement d’exercer un travail de création, que ce soit pour exprimer leurs talents artistiques ou encore pour le côté prestigieux.

Une étude publiée au printemps 2010 par des sociologues de l’Université de Toronto pourrait toutefois en amener certains à reconsidérer ces aspirations.

Oubliez le neuf à cinq

Selon les auteurs, les travailleurs dont l’activité comporte un haut degré de créativité sont plus susceptibles d’être débordés et de devoir rester en contact avec le boulot en dehors des heures ouvrables, que ce soit par courriel, par messagerie texte ou par téléphone.

En conséquence, ils ont davantage de difficulté à concilier travail et famille.

Ces individus sont aussi davantage enclins à penser au travail lorsqu’ils n’y sont pas. Mais, fait intéressant, plusieurs affirment que ces pensées ne les stressent pas. C’est que, estiment les chercheurs, les gens qui exercent un métier créatif aiment que leur esprit soit occupé par le travail puisque ce dernier leur apporte un fort sentiment d’accomplissement.

Morale de l’histoire : pour vivre de la création, il faut être un peu bourreau de travail…