La politique, pendant et après

Député actif

Travail principal > Les députés québécois exercent trois rôles principaux. Ils contrôlent l’action gouvernementale, ils étudient et votent les projets de loi et ils servent d’intermédiaires entre les citoyens et le gouvernement.

Rémunération de base > En 2012, le salaire de base pour les députés québécois est de 86 242 $.

Travail secondaire > Plusieurs députés exercent aussi d’autres fonctions, comme celles de premier ministre, de ministre, de président de l’Assemblée nationale, etc.

Les différentes fonctions parlementaires permettent d’accumuler une rémunération allant de 15 % (12 936 $) à 105 % (90 554 $) du salaire de base.

Allocations > Les députés reçoivent une allocation annuelle de dépenses pour les frais qu’ils engagent dans l’exercice de leurs fonctions, notamment pour les repas et l’hébergement.

En 2012, l’allocation annuelle de dépenses était de 15 858 $.

Les députés reçoivent aussi une allocation pour leurs déplacements allant de 7 700 $ à 19 200 $, selon leur circonscription.

Les députés peuvent en plus se faire rembourser leurs frais de logement à Québec (de 14 700 $ à 17 700 $ selon les fonctions, incluant le câble, Internet et l’entretien ménager).

Député à la retraite

Travail principal > Plusieurs options s’ouvrent aux députés défaits, comme prendre leur retraite ou retourner exercer leur ancienne profession.

Parmi les 125 députés qui siégeaient à l’Assemblée nationale au printemps 2012, 32 avaient étudié en administration et gestion, 26 en droit, 17 en science politique et 11 en enseignement.

Rémunération de base > Les députés ont droit à une retraite, qu’ils peuvent prendre dès 60 ans, alors que l’âge normal est de 65 ans.

La retraite varie selon l’ancienneté et les fonctions occupées (ex. : environ 117 248 $ par année pour Louise Harel et environ 49 786 $ pour Monique Jérôme-Forget).

Travail secondaire > La politique ouvre de nombreuses portes aux députés ayant terminé leur mandat.

Ainsi, l’ancien ministre de la Santé Philippe Couillard est aujourd’hui conseiller stratégique au Groupe Secor, professeur à l’Université McGill, membre du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité ainsi que de différents conseils d’administration, et la liste continue.

Allocations > Un député qui quitte ses fonctions, qui ne sollicite pas de nouveau mandat ou qui est défait lors d’une élection a droit à une «allocation de transition».

Cette somme représente généralement deux fois sa rémunération mensuelle, multipliée par le nombre d’années où il a siégé à l’Assemblée nationale.

L’ancien député démissionnaire Tony Tomassi avait, par exemple, obtenu 122 000 $ d’allocation.

commentez@jobboom.com