Homme préocupé

La moitié des travailleurs vivent d’une paie à l’autre

Une forte proportion de travailleurs peinent à mettre de l’argent de côté pour des dépenses d’urgence et pour leur retraite.

Un sondage mené par l’Association canadienne de la paie montre que près de la moitié des travailleurs québécois (46 %) vivent d’une paie à l’autre, c’est-à-dire qu’ils seraient incapables de remplir leurs obligations financières si leur chèque était reporté d’une seule semaine.

À l’échelle du pays, c’est plus de la moitié (51 %) des travailleurs qui se retrouvent dans une telle situation.

Avec un budget aussi serré, il n’est pas étonnant que les travailleurs aient de la difficulté à se constituer un fond d’urgence. Pas moins de 22 % des travailleurs québécois peineraient d’ailleurs à mettre 2 000 $ de côté au cours d’un mois afin de faire face à des dépenses non planifiées.

Ça ne regarde pas vraiment mieux pour la retraite : près de la moitié des répondants disent économiser 5 % ou moins de leur paie pour leurs vieux jours. Les spécialistes de la planification financière recommandent généralement un taux d’épargne-retraite de 10 %.

Ainsi, 77 % ont accumulé moins du quart du montant qu’ils estiment nécessaire pour leur retraite. Le taux demeure élevé chez les travailleurs approchant de la retraite : il atteint 52 % chez les travailleurs de 50 ans et plus. Dans ce contexte, 80 % des sondés pensent qu’ils devront retarder leur retraite à 60 ans ou plus.

Ce sondage a été réalisé pour une sixième année consécutive par l’Association canadienne de la paie à l’occasion de la Semaine nationale de la paie. Quelque 3 211 employés de partout au Canada ont été interrogés.

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