La formation à distance, une valeur ajoutée

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Les cours à distance sont tout aussi difficiles que les cours en classe. Peut-être même plus. Paresseux s’abstenir!

La formation à distance a longtemps souffert d’une image négative. «Dans le passé, la formation à distance n’a pas toujours eu une bonne réputation : on disait que c’était moins bon que la formation en classe», se souvient le directeur du Bureau de la formation à distance de l’Université Laval, Jean-Benoît Caron.

Cette image a changé au fil du temps. Tant mieux, puisque aujourd’hui, on compte pas moins de 160 000 inscriptions aux cours chaque année, selon le Comité de liaison interordres en formation à distance. Entre 50 000 et 60 000 personnes effectueraient des études à distance dans la province.

Un diplôme tout aussi reconnu

Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie reconnaissent les diplômes obtenus à distance des établissements d’enseignement autorisés par la loi, soit les universités, les cégeps, les collèges privés subventionnés, les écoles gouvernementales et les commissions scolaires. Ils ont donc la même valeur aux yeux de l’État et des employeurs.

«En formation à distance, on a les mêmes cours que sur le campus, les mêmes profs et les mêmes examens, explique Jean-Benoît Caron. Donc, l’étudiant qui a obtenu un “A” à l’examen à Amos est aussi bon que l’étudiant qui a eu un “A” sur notre campus au même examen.»

Pour Amandine Gravier, technicienne à l’information à Cégep@distance, le fait d’avoir étudié en ligne peut même être vu comme un atout par les employeurs et les universités. «C’est un plus, car la réussite montre que la personne est responsable, autonome et qu’elle a su s’organiser.»

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