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L’économie sociale, ce sont les coopératives et les organismes sans but lucratif qui vendent produits et services afin de réaliser une mission sociale, par exemple l’intégration au travail de jeunes en difficulté. Des valeurs qui ont le vent dans les voiles.
Des formations gagnantes dans ce secteur
À l’image de ce secteur, les emplois sont nombreux et variés. «Ils touchent une foule de domaines. On y trouve plus de 200 métiers et professions», dit Odette Trépanier, chargée de projet aux communications au Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’économie sociale et de l’action communautaire (CSMOÉSAC). Des centres de la petite enfance aux coopératives d’habitation en passant par les camps de vacances familiaux, l’économie sociale ratisse large.
Toutefois, la main-d’œuvre est parfois difficile à recruter. En effet, 42 % des organisations interrogées lors de l’enquête nationale Les Repères (2012) du CSMOÉSAC ont eu du mal à pourvoir des postes au cours des trois dernières années. Les professions et les métiers pour lesquels il est le plus ardu de trouver des travailleurs sont : animateur, intervenant, éducateur, directeur général et coordonnateur, secrétaire, réceptionniste, adjoint administratif, agent de bureau, préposé, cuisinier, chargé de projet et responsable de programme.
Toujours selon cette enquête, 27 % des organisations envisageaient l’embauche de deux personnes, en moyenne, au cours de l’année 2012, soit pour remplacer un employé ou suivant la création de nouveaux postes. Même s’il n’y a pas encore de données disponibles pour 2014, les départs à la retraite risquent de générer d’autres besoins.
Où travailler?
Les entreprises d’économie sociale sont partout sur le territoire. Elles touchent 27 secteurs d’activité, de la coupe d’arbres à l’aide domestique en passant par les services funéraires et le tourisme. C’est pourquoi on les trouve autant dans les grands centres urbains que dans les zones plus rurales.
Des régions qui recrutent
Relève
Plus de la moitié (58 %) des gestionnaires d’entreprises d’économie sociale se disent préoccupés par les enjeux relatifs à la relève. La majorité d’entre eux estime que la vague de départs à la retraite frappera en 2016. Afin d’atténuer le choc, les gestionnaires favorisent le maintien au travail des employés de 50 ans et plus, dans la majorité des cas.
L’embauche d’immigrants est également envisagée par plusieurs. Parmi les organisations qui ne comptent pas encore d’employés issus de l’immigration, une sur quatre (27 %) prévoit recruter de nouveaux arrivants afin de remplacer les personnes qui prendront leur retraite.
Portrait statistique
Les 6 284 entreprises d’économie sociale du Québec emploient plus de 94 900 personnes. Ces entreprises génèrent au-delà de 4,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Pour aller plus loin
Tournée des secteurs
Les secteurs d’emploi à surveiller en 2014
Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.