Quand vient le temps d’offrir des promotions à leur personnel, les employeurs québécois se basent sur des critères différents de ceux du reste du Canada. Ils tiennent davantage compte de l’ancienneté.
Statistique Canada a sondé 7 800 employeurs de partout au pays pour savoir sur quelles bases ils accordent des promotions à l’interne.
Au total, plus de la moitié des employeurs canadiens disent choisir les employés promus uniquement en fonction des capacités et des efforts démontrés par ceux-ci. Près de 40 % des patrons considèrent également des facteurs comme l’ancienneté en plus de ces deux critères.
Au Québec, le portrait est inverse. Dans 60 % des cas, les patrons évaluent des facteurs comme l’ancienneté, en plus de la compétence et de l’ardeur au travail. Seulement 35 % des employeurs québécois tiennent compte uniquement des capacités et des efforts.
Il faut souligner que le taux de syndicalisation au Québec est plus fort que dans le reste du Canada (39,9 % contre 31,5 % en 2012, selon Emploi et développement social Canada), ce qui peut expliquer en partie la plus grande importance accordée à des facteurs comme l’ancienneté.