L’ABC du réseautage pour les timides

Vous assistez à des activités de réseautage pour développer votre réseau de contacts, mais votre timidité prend parfois le dessus? Voici quelques trucs.

Confronter sa gêne

Nicolas Chevrier, psychologue du travail aux Services psychologiques Séquoia, suggère d’assister à des activités sociales le plus souvent possible. «Tentez de choisir certains comportements que vous ne faites pas habituellement et forcez-vous à les appliquer», affirme-t-il. Par exemple, vous pourriez décider d’aller vous présenter spontanément à une table de convives inconnus.

Se faire accompagner

François Garon, expert en réseautage d’affaires au Referral Institute Montréal, recommande d’assister à des événements en compagnie de quelqu’un qui connaît bien le milieu. Être deux facilite la première étape du réseautage : briser la glace.

Procéder par étapes

C’est toujours difficile d’aborder des personnes que l’on ne connaît pas. «On peut d’abord aborder les gens qui nous sont familiers et graduellement, faire notre chemin vers ceux qui nous sont inconnus», soutient M. Garon. Vous serez souvent surpris de réaliser à quel point vos nouvelles connaissances collaboreront et vous présenteront aux autres.

Prêter attention au non verbal

Reconnaître les conversations fermées et celles qui sont plus ouvertes peut être très utile. «Si deux personnes sont vraiment face à face, ce n’est peut-être pas une bonne idée d’essayer de s’intégrer à leur conversation, note M. Garon. Mais si les gens sont debout et se regardent à 45 degrés, cela signifie souvent qu’ils sont prêts à vous accueillir.»

Parer aux blancs gênants

Il faut être conscient de deux choses par rapport aux silences agaçants : ils arrivent à tout le monde et se vivent à deux. François Garon recommande d’avoir quelques questions simples en poche : «Quelle est votre entreprise? À quel endroit vos services sont-ils offerts? Pourquoi faites-vous ce métier?»

Ne pas dramatiser

«Les gens ont tendance à croire que s’ils rougissent, une catastrophe se produira», soutient M. Chevrier. Il conseille d’essayer de développer une tolérance face à ces pensées provoquées par l’anxiété, en dédramatisant ces situations gênantes.

Bien investir ses cartes professionnelles

«Je n’offre pas ma carte professionnelle à moins de demander celle de l’autre avec intérêt sincère. Si on la donne à gauche et à droite, on fait littéralement de la publicité, sans prendre le soin de développer un lien réel», conclut M. Garon.