Julie Archambault, ingénieure chez CIMA+

Julie Archambault, ingénieure chez CIMA+
Julie Archambault, ingénieure chez CIMA+
Photo : Karma Photo

L’ingénieure Julie Archambault raconte le premier grand projet qu’elle a eu à piloter dans sa carrière.

Julie Archambault n’avait que 25 ans lorsqu’elle s’est vu confier son premier mandat de gestion de projet pour la firme d’ingénierie CIMA+. La commande, provenant du ministère des Transports du Québec, visait à restaurer un ponceau pour laisser passer un petit ruisseau se trouvant sous l’autoroute 50, à Gatineau.

«Habituellement, on remplace simplement les ponceaux endommagés par des nouveaux qu’on installe après avoir creusé le sol», indique l’ingénieure diplômée en génie civil de l’Université de Sherbrooke en 2008. «Mais il fallait trouver ici une solution de restauration qui perturberait le moins possible la circulation sur l’autoroute 50, le principal axe routier de l’Outaouais, qui accueille 42 000 véhicules par jour.»

La firme a privilégié une technique permettant de travailler aux deux extrémités du ponceau, à l’extérieur de l’autoroute. «On a inséré et fusionné un tuyau neuf dans le ponceau existant et rempli l’espace entre les deux conduites à l’aide d’un coulis cimentaire», explique l’ingénieure.

Julie a abordé le projet avec beaucoup d’enthousiasme. «Je ressentais un peu de nervosité, mais j’étais surtout contente de pouvoir réaliser un projet de cette complexité en début de carrière.»

Et des défis, il y en a eu. «En injectant le coulis, on s’est aperçu que la conduite insérée se déplaçait et se déformait. C’est là que j’ai réalisé l’importance d’avoir une équipe pour m’aider à trouver des solutions.»

Grâce à ce projet innovateur, Julie Archambault a remporté en 2011 le prix de la relève de l’Association des ingénieurs-conseils du Québec, qui a souligné sa proactivité, sa compétence et sa rigueur.

«La réalisation du mandat m’a donné beaucoup d’assurance, dit-elle. J’ai dû collaborer avec plusieurs intervenants et faire valoir mon point de vue. Sur le chantier, les entrepreneurs voulaient des réponses immédiates et j’ai fait preuve d’un leadership que je ne me connaissais pas. Je suis fière d’avoir mené le projet à terme en suivant l’échéancier et sans grand dépassement de coûts malgré les embûches. Aujourd’hui, je suis la référence au bureau pour les projets d’insertion.»

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