Former la relève

Depuis 1995, l’École supérieure de mode de Montréal forme la relève universitaire de la mode québécoise. Et les bacheliers ne manquent pas de boulot!

«Bon an, mal an, le taux de placement tourne autour de 85 %», indique Serge Carrier, directeur du baccalauréat en Gestion et design de la mode, offert à l’Université du Québec à Montréal en collaboration avec le Collège Lasalle.

L’option design permet de se tailler une place dans les maisons de création, ou encore d’ouvrir sa propre boutique de mode. «Mais cela dépasse le cadre de la mode pure et simple. Les finissants pourraient aussi travailler à la confection d’habits de sécurité pour les pompiers, par exemple», souligne M. Carrier.

L’option commercialisationoffre des possibilités multiples : directeur commercial, coordonnateur des communications ou chef de produit. Des compagnies comme La Baie, Aldo ou encore Reitmans ont déjà embauché des finissants.

Selon M. Carrier, les employeurs s’arrachent les finissants de l’option gestion industrielle, qui se comptent sur les doigts de la main. Après leurs études, ils occupent des postes de superviseur de la qualité ou responsable de la logistique et de l’approvisionnement, dans les entreprises qui font du design ou de la confection.

Même s’ils optent pour une concentration, les étudiants reçoivent des cours de base dans les deux autres secteurs. Un net avantage sur le marché du travail, estime Isabelle Paradis, qui terminera son bac en mai prochain. «Cette formation m’a permis de pousser plus loin ma créativité, en plus de me donner une vue d’ensemble sur mon travail.» Spécialisée en design, elle est bien consciente qu’elle doit aussi garder en tête les coûts de production lorsqu’elle crée un vêtement.