Profession : conseiller en assurances et en services financiers

Dans le domaine de l’assurance et des services financiers, conseiller les gens est un art. Si on a un penchant pour la chose, on peut très bien envisager une carrière comme conseiller en sécurité financière, par exemple, après avoir terminé le programme intitulé Conseil en assurances et en services financiers.

Rôle et tâches

Ce programme vise à former des personnes pouvant exercer diverses fonctions liées au conseil, à la promotion et à l’analyse dans le domaine de l’assurance et des produits financiers (rentes de retraite, fonds communs, assurance-vie, assurance-invalidité, etc.).

Il peut mener à une variété de postes, dont courtier en assurances de dommages, souscripteur (ce dernier analyse les cas soumis par le courtier et décide si l’assureur peut couvrir ou non le risque), expert en sinistres, conseiller en finances personnelles, conseiller en sécurité financière, aussi appelé courtier en assurances de personnes, et courtier en prêts hypothécaires.

Les tâches communes à tous ces postes? Écouter les gens et prendre une décision sur ce qui est le plus approprié pour eux, après avoir fait des calculs et analysé divers renseignements, données, etc.

«Beaucoup de jeunes sont rebutés par le mot “assurance”, explique François Leduc, professeur et responsable du programme Conseil en assurances et en services financiers, au Collège Montmorency. Pourtant, ils devraient prendre le temps de s’informer sur ce programme parce qu’il débouche sur plusieurs emplois intéressants. Les tâches sont variées et stimulantes, chaque cas étant unique.»

Ainsi, l’une des principales tâches du diplômé sera de bien conseiller ses clients. «Il faut sans cesse se demander ce qui correspond le mieux aux besoins du client et lui expliquer pourquoi il devrait choisir telle ou telle option», résume M. Leduc.

Qualités recherchées

Outre le sens des responsabilités, de l’organisation et de la planification, les principales qualités pour travailler dans ce domaine sont l’autonomie, selon François Leduc, «parce que la pratique de la plupart de ces professions est très peu encadrée par une structure hiérarchique», ainsi qu’un bon esprit d’analyse et de synthèse «pour pouvoir bien analyser les besoins, formuler des recommandations et vulgariser celles-ci aux clients».

De plus, l’entregent est essentiel puisque la majorité des emplois supposent un contact direct avec des clients et autres spécialistes (notaires, évaluateurs, fiscalistes, ingénieurs, policiers, pompiers, etc.).

La capacité de bien gérer son temps est importante, particulièrement pour les conseillers en sécurité financière ou les représentants en épargnes collectives, par exemple, qui travaillent souvent sur la route et doivent planifier leurs rendez-vous en fonction des disponibilités de leurs clients.

«Enfin, rencontrer une personne qui vient de perdre un être cher, ou sa maison à la suite d’un incendie, ce n’est pas joyeux : il faut savoir faire preuve d’empathie», affirme M. Leduc.

Défis et perspectives

Selon François Leduc, la place des diplômés sur le marché du travail est assurée. «La pénurie de main-d’œuvre que nous connaissons actuellement devrait perdurer. De plus, la demande se fait non seulement sentir pour les futurs diplômés, mais aussi à des niveaux supérieurs (postes de gestionnaires ou de superviseurs), ce qui ouvre la voie à de très belles perspectives d’avancement.

«Le décloisonnement des institutions financières a entraîné plusieurs changements dans l’industrie, poursuit M. Leduc. Celles-ci agissent désormais comme des guichets uniques en offrant une panoplie de services financiers et d’assurances, alors les diplômés qui cumuleront plus d’un permis (en assurances de personnes et en épargne collective, par exemple) augmenteront leur valeur sur le marché du travail.» Le vieillissement de la population a, lui aussi, provoqué une modification de l’offre de produits, les retraités cherchant à faire fructifier leur argent : «Les diplômés qui deviennent conseillers en sécurité financière ou conseillers en finances personnelles ne devraient pas manquer de travail!» 02/03

NDLR : Les personnes citées dans ce texte peuvent avoir changé d’emploi depuis l’entrevue, mais leur témoignage demeure utile à la compréhension du métier illustré.

Horaires et milieux de travail

  • Les horaires de travail sont réguliers («9 à 5»). Cependant, les diplômés œuvrant en assurances de personnes ou en épargnes collectives doivent travailler quand les clients sont disponibles, donc souvent le soir.
  • Les heures supplémentaires ne sont pas la norme, mais il peut y en avoir (un samedi par mois, par exemple).
  • Il s’agit d’un travail de bureau; l’environnement est calme.
  • Les diplômés peuvent œuvrer dans les compagnies d’assurances, les cabinets privés, les institutions financières (banques, caisses populaires), les cabinets de courtage et les fiducies.

Champs d’intérêt

  • aime observer, vérifier, calculer, analyser
  • aime expliquer et vulgariser
  • aime travailler avec un ordinateur
  • s’intéresse beaucoup à l’économie et à la finance (courtier en assurances de personnes, conseiller en finances personnelles, courtier en prêts hypothécaires)

Aptitudes

  • esprit d’analyse et de synthèse
  • capacité de développer de bons contacts avec ses clients
  • sens des responsabilités, de l’organisation et de la planification
  • initiative
  • capacité de convaincre (courtier en assurances de personnes)
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