Entrevue de départ : gestion de l’information

L’entrevue de départ est une occasion pour le travailleur de terminer correctement la relation de travail. Partir en conflit ouvert, ce n’est pas constructif.

«Durant l’entrevue de départ, l’employé peut exprimer clairement ses déceptions, dit Florent Francœur, CRHA, président-directeur général de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

Toutefois, l’employé devra éviter les généralités comme: “Ici, personne ne lit les courriels!” Il doit appuyer ses dires par des exemples concrets comme: “Je n’ai reçu aucune réponse aux 35 derniers courriels que j’ai envoyés au service du marketing.”

Pour éviter de plonger les collègues dans des situations difficiles, ajoute Florent Francœur, il faut s’abstenir d’utiliser des phrases du genre: “En passant, Monique trouve aussi que…” L’employé doit raconter uniquement son expérience personnelle, et pas celle des autres.»

Finir en beauté

«Si l’employé se sent en confiance, il peut profiter de l’entrevue de départ pour dresser un bilan honnête de son passage dans l’entreprise, sans nier toutefois que le bilan est déséquilibré, sinon il n’aurait pas remis sa démission», explique Pascal Paillé, directeur du Groupe de recherche sur la rétention et la fidélisation des ressources humaines dans les services au Département de management de l’Université Laval. «L’entrevue est donc une occasion pour lui de terminer correctement la relation de travail, même si celle-ci a été pénible, car partir en conflit ouvert, c’est rarement glorieux.»