Entrepreneuriat : les erreurs à éviter

Fonder une entreprise comporte bien des étapes… et des pièges. Survol des erreurs les plus courantes et quelques conseils pour les éviter.

Si vous débutez dans l’entrepreneuriat, n’hésitez pas à demander de l’aide à votre ou à un Carrefour Jeunesse Emploi. Vous y trouverez des experts qui vous indiqueront quelles erreurs éviter… et quels bons coups réaliser!

Erreur no 1 : Laisser la peur nous paralyser.

Il faut du courage pour se lancer à son compte. «Certains se demandent s’ils arriveront à payer leurs factures! Or, le premier mois, c’est normal qu’ils rentrent à peine dans leurs frais», dit Gaétan Chauret, coordonnateur de la formation en lancement d’entreprise au Centre de formation professionnelle Compétences Outaouais.

Erreur no 2 : Se décourager dès les premiers refus.

«Il faut persévérer quand on croit à son idée», dit Nancy Mercier, conseillère en démarrage d’entreprise au Carrefour Jeunesse Emploi Centre-Sud/Plateau Mont-Royal/Mile-End. Si vous avez du mal à convaincre banquiers et amis de s’associer à votre projet, c’est peut-être qu’il est trop ambitieux ou mal défini. Faites un effort de plus pour clarifier le concept ou en réduire la portée, afin de prouver que c’est un bon investissement.

Erreur no 3 : Investir immédiatement de grosses sommes.

Certains nouveaux entrepreneurs achètent tout en neuf : un gros camion, un ordinateur puissant, des meubles dernier cri. «Il est plus sage d’acquérir des articles usagés ou de les emprunter à ses connaissances. On pourra toujours acheter en neuf quand on aura assez de revenus pour faire les paiements facilement», dit Nancy Mercier.

Erreur no 4 : Penser qu’on peut tout faire.

Quand on lance une entreprise, il faut créer un produit, concevoir une campagne marketing, faire de la comptabilité et trouver du financement. Or, rares sont ceux qui ont du talent pour tout! «Il faut avoir le réflexe de confier les tâches pour lesquelles on est moins bon à des professionnels, ou aller échanger des services avec les entrepreneurs de son réseau», dit Gaétan Chauret. Par exemple, on peut offrir gratuitement des services de traduction à un comptable en échange de quelques heures de tenue de livre.

Erreur no 5 : Mal cibler sa publicité.

La publicité coûte cher. Pour atteindre nos clients potentiels, on doit aller les chercher où ils se trouvent. «On n’annonce pas un produit destiné aux adolescents dans un journal lu surtout par des adultes», illustre Gaétan Chauret. On choisit plutôt des sites Internet ou des magazines destinés aux jeunes. Ainsi, on économise du temps et de l’argent : deux ressources dont on aura bien besoin pour le reste de l’aventure!