Cours 101 de recherche d’emploi en France

Même dénicher un petit job peut s’avérer un parcours du combattant dans l’Hexagone. Suivez nos pistes pour vous repérer dans la jungle du travail.

Avant tout, vous devez avoir bien défini votre projet professionnel et les secteurs d’activité qui vous intéressent. Place ensuite à la recherche d’emploi et aux démarches administratives.

En solitaire

«Les sites français spécialisés en emploi, tel que Pôle Emploi ou l’APEC (Association pour l’emploi des cadres), constituent un bon début de recherche», affirme Lise Chabot, directrice des programmes de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), section Québec, qui aide les Québécois dans leur quête d’un stage ou d’un contrat en France. Elle recommande également de faire jouer son réseau si vous connaissez des Français ou de profiter de celui de l’OFQJ qui dispose de nombreux contacts au sein d’entreprises françaises et auprès de ses anciens candidats.

Malheureusement, il n’existe pas de salon ni de foire à l’emploi pour rencontrer des recruteurs français, sauf pour certains secteurs très particuliers tels que l’aéronautique. À distance, les firmes de placement canadiennes vous offriront peu de possibilités. Par contre, ces agences seront à privilégier une fois en France.

«Avant de traverser l’Atlantique, il faut disposer d’un permis de travail», affirme Delphine Chamard, conseillère en emploi à l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, section Canada. Si vous disposez déjà d’un contrat de travail avec un employeur français, vous pourrez bénéficier d’un visa de travail dit fermé, c’est-à-dire que vous pourrez travailler pour cet employeur et pas pour un autre. «Si vous souhaitez plutôt démarcher les employeurs sur place, visiter ou changer d’employeur, vous opterez pour le Permis Vacances Travail (PVT)», indique Mme Chamard.