Cinq mauvaises raisons de changer de programme d’études

Jeune homme de dos devant un mur
Photo : Digital Genetics/Shutterstock

Vous souhaitez changer de programme d’études pour vous éloigner d’un prof que vous ne pouvez pas piffer? C’est peut-être une bien mauvaise décision.

«Avant de changer de programme, il faut bien évaluer nos sources d’insatisfaction», croit Mathieu Guénette, conseiller d’orientation et consultant pour la Société Pierre Boucher, une firme d’experts en psychologie organisationnelle. En effet, des motifs peu valables pourraient vous faire regretter votre choix.

1. Vous manquez de confiance en vous.

Les autres étudiants sont meilleurs que vous, du moins c’est ce que vous croyez. «Quand on s’engage dans un programme, c’est normal de douter et d’avoir peur de faire des erreurs», explique M. Guénette. Vos incertitudes ne doivent pas vous faire prendre la mauvaise décision. Soyez confiant et cessez de vous comparer à vos collègues de classe!

2. Vous n’avez pas toutes les compétences nécessaires.

«Quand on commence un programme, on a rarement toutes les habiletés; il faut les développer, dit Aline Massé, conseillère d’orientation à l’Université de Sherbrooke. Si j’étudie en psychologie, je ne sais pas dès le départ comment communiquer en relation d’aide, mais je vais l’apprendre au cours de ma formation.»

3. Certaines facettes de votre programme vous déplaisent.

Les études permettent d’explorer différents aspects d’un domaine. En journalisme par exemple, des cours de rédaction, de radio et de télé sont au programme. Même si vous n’aimez pas être au micro ou devant une caméra, rien ne vous empêche de faire carrière dans un journal quotidien.

4. Vous n’aimez pas votre stage.

«Il faut bien réfléchir et savoir pourquoi notre stage est décevant», soutient M. Guénette. Vous n’appréciez pas le patron, le milieu de travail dans lequel vous évoluez et les tâches qui vous sont confiées? Ne vous laissez pas abattre par cette mauvaise expérience. Faites plutôt un second stage avec de nouvelles responsabilités et dans un milieu de travail différent.

5. Les perspectives d’avenir sont mauvaises.

«Même si les statistiques démontrent que peu de gens se placent en emploi dans un domaine particulier, je crois qu’un étudiant déterminé va réussir à s’insérer», soutient Mme Massé. Vous êtes un mordu de littérature? Votre passion vous permettra certainement de faire votre place sur le marché du travail, comme enseignant au cégep par exemple.