Carrières d’avenir 2014 : Techniques de santé animale

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Techniques de santé animale.

Au Cégep de Saint-Hyacinthe, le taux de placement des 42 diplômés de 2013 en techniques de santé animale a atteint 100 %. Les employeurs profitent de la formule de l’alternance travail-études offerte par le programme pour recruter leur personnel avant la remise des diplômes.

«Les étudiants commencent souvent à travailler à temps partiel dans l’entreprise qui les accueille en stage. Ils obtiennent par la suite un poste à temps plein, à la fin de leurs études», observe Marie-Josée Trahan, conseillère pédagogique.

Au Collège Laflèche de Trois-Rivières,­ 20 des 21 diplômés de 2013 ont­ ­trouvé un emploi. Le taux de placement se maintient à un niveau semblable depuis plusieurs années. Elisabeth Scott, coordonnatrice du programme, explique notamment cette forte demande par l’évolution de la médecine vétérinaire. «L’offre de ­services s’est élargie, dit-elle. On ­propose, par exemple, des soins ­dentaires et de physiothérapie. De plus, les cliniques grossissent et se spécialisent. Elles ont besoin de techniciens bien formés.»

Comme une majorité de diplômés du programme sont des femmes, les remplacements liés aux congés de maternité sont également fréquents et stimulent l’embauche de personnel.

Profil recherché

Le quotidien de ce technicien va ­au-delà des soins superficiels dispensés aux animaux. «On parle de santé animale : l’étudiant doit donc aimer la science, l’anatomie et la biologie», indique Elisabeth Scott. Il sera ­notamment appelé à assister le ­médecin vétérinaire dans des chirurgies, à procéder à des injections, à effectuer des analyses sanguines et des cultures microbiennes.

Une habileté à communiquer et une tolérance au stress sont aussi nécessaires pour accueillir les clients et leur animal malade ou blessé. Dans le milieu de la recherche médicale et pharmaceutique, les techniciens veillent sur des animaux utilisés comme cobayes. «Il faut alors de la patience, un bon sens des responsa­bilités et de l’autonomie, car on a la santé d’un animal entre les mains», poursuit Elisabeth Scott.

Perspectives

Les petites cliniques vétérinaires offrent peu de possibilités d’avancement. Dans les cliniques plus importantes, qui emploient parfois jusqu’à une vingtaine de techniciens, les responsabilités sont plus nombreuses et certains diplômés obtiennent un poste de chef d’équipe.

Le milieu de la recherche scientifique privée et publique (au ministère de l’Agriculture ou des Ressources naturelles, par exemple) offre de bons emplois aux diplômés, ajoute Elisabeth Scott. «Les techniciens peuvent y ­devenir assistants de recherche. Parfois, personne ne postule pour ces emplois et on embauche des gens qui n’ont pas été formés pour travailler avec des animaux!»

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 230
Diplômés en emploi : 83,8 %
À temps plein : 92,4 %
En rapport avec la formation : 87,6 %
Aux études : 13,1 %
Taux de chômage : 1,5 %
Salaire hebdomadaire moyen : 501 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

Voir la liste complète des formations gagnantes de 2014 au niveau collégial


Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.