Carrières d’avenir 2014 : Techniques de génie chimique

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Techniques de génie chimique.

Au Cégep de Lévis-Lauzon, la promotion de 2013 en techniques de génie chimique comptait seulement trois diplômés. «Il y avait trois fois plus d’offres d’emploi que de finissants, indique Christine Lévesque, conseillère en emploi. Le placement est excellent depuis au moins cinq ans.»

Ce programme donne accès à des postes qui se trouvent en bonne partie à l’extérieur des grands centres, dans le domaine minier ou la métallurgie par exemple. «Les finissants qui ne réussissent pas à dénicher de boulot sont souvent ceux qui ne peuvent travailler en régions éloignées ou qui ne sont pas disponibles le soir et la fin de semaine», souligne-t-elle.

Au Cégep de Jonquière, la dizaine de diplômés de 2013 a pu consulter une vingtaine d’offres d’emploi. «C’est une légère baisse par rapport aux années précédentes, mais le petit nombre de diplômés et la diversité des postes offerts jouent en faveur de ces finissants», croit Johanne Tremblay, conseillère pédagogique au service de placement.

Ces diplômés auront du pain sur la planche au cours des prochaines années. Comme ils sont directement concernés par les procédés de fabrication de toutes sortes de produits, tels les biocarburants, ils sont bien placés pour aider les entreprises à mettre en marché des produits plus verts. Les nombreux départs à la retraite leur ouvriront aussi beaucoup de portes, estime Christine Lévesque.

Profil recherché

Les techniciens en génie chimique travaillent en étroite collaboration avec les opérateurs de machinerie, les contremaîtres et les ingénieurs, entre autres. Ce qui demande de bonnes aptitudes en communication.

«En cas de problème, le technicien doit aller voir l’opérateur, lui expliquer les tests à faire pour comprendre ce qui pose problème, le superviser et lui démontrer les avantages de cette démarche. Il faut donc qu’il sache le rallier à son point de vue», illustre Marc-Yvan Côté, enseignant au Cégep de Jonquière.

Ces diplômés doivent aussi faire preuve d’une grande rigueur et de polyvalence, précise Christine Lévesque. «S’ils travaillent dans une usine de fabrication de peinture, par exemple, ils ne seront pas uniquement responsables de tester les solvants, mais aussi de calibrer la machinerie, de calculer les doses, d’entretenir l’équipement, etc.»

Perspectives

Dans ce domaine, la routine n’existe pas! «S’il y a eu un problème durant la nuit, il faut le régler le lendemain matin. Ce qui peut bousculer l’horaire de la journée», indique Marc-Yvan Côté.

Avec l’expérience, ces diplômés peuvent obtenir un poste de gestion, par exemple adjoint au directeur d’usine. «Un diplôme universitaire en administration permet aussi de grimper les échelons pour devenir directeur d’un service ou d’une division», précise-t-il.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 15
Diplômés en emploi : 36,4 %*
À temps plein : 100,0 %
En rapport avec la formation : 100,0 %
Aux études : 54,5 %
Taux de chômage : 0,0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 975 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (54,5 %).

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

Voir la liste complète des formations gagnantes de 2014 au niveau collégial


Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.