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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du baccalauréat en sciences géomatiques.
L’Université Laval est le seul établissement au Québec à offrir le programme de sciences géomatiques. Le taux de placement des diplômés est de 100 %, même si le nombre d’inscriptions a plus que doublé depuis 2005, passant de 109 à 229.
Ces excellentes perspectives se maintiennent depuis une bonne douzaine d’années. Les départs à la retraite sont en partie en cause. D’ici 2018, près de 500 arpenteurs-géomètres devront être remplacés, selon Francis Roy, directeur du programme.
De plus, les compétences de l’arpenteur-géomètre – savoir mesurer et cartographier le territoire, interpréter le droit foncier, etc. – sont très recherchées. «Elles sont à la base du développement du territoire, comme l’implantation de quartiers résidentiels, la localisation de zones d’inondation ou le positionnement d’éoliennes. Tant qu’il y aura de tels projets, les arpenteurs-géomètres seront sollicités», explique Luc St-Pierre, directeur général et secrétaire de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec.
L’emploi dans le secteur
Plus d’information sur les perspectives d’emploi dans le secteur de l’arpentage et la géomatique.
Profil recherché
L’arpenteur-géomètre est un expert de la mesure du territoire et de la cartographie. Un goût pour les mathématiques, la physique et la technologie – les outils comme le GPS et l’imagerie satellitaire sont au cœur de la profession – est essentiel.
Le métier nécessite aussi du leadership, puisque l’arpenteur-géomètre est régulièrement à la tête d’une équipe de techniciens qui l’assistent dans ses tâches. Il faut également aimer le droit et la lecture d’actes juridiques, car c’est l’arpenteur-géomètre qui a l’autorité légale pour déterminer les limites des propriétés immobilières. En outre, il faut être prêt à travailler dehors à l’occasion.
Perspectives
La profession offre des défis stimulants, alimentés entre autres par la démocratisation des technologies. Par exemple, en utilisant Google Earth, un citoyen peut estimer que le cabanon de son voisin empiète sur son terrain. Si un conflit éclate, c’est à l’arpenteur-géomètre de démêler les données et de déterminer la limite de chaque propriété (en plus de calmer les esprits!).
Tout au long de sa carrière, l’arpenteur-géomètre devra garder ses connaissances à jour. Il est possible de réaliser des mandats à l’international, puisque l’expertise des firmes québécoises est parfois sollicitée pour des projets de grandes infrastructures à l’étranger.
Statistiques
Les plus récentes statistiques sur l’emploi chez les diplômés n’étaient pas disponibles pour cette formation.
Il faut être membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec pour porter le titre d’arpenteur-géomètre.
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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.