Carrières d’avenir 2014 : Installation et fabrication de produits verriers

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verrier

Perspectives d’emploi et débouchés du DEP Installation et fabrication de produits verriers.

Le Centre de formation Le Chantier, à Laval, a décerné 60 DEP en installation et fabrication de produits verriers en juin 2013; ses diplômés se sont tous placés.

Au Centre de formation professionnelle Samuel-De Champlain, à Québec, on forme deux cohortes de 20 élèves chaque année. «Le taux de placement tourne autour de 85 % depuis 4 ou 5 ans, affirme Alain Fillion, enseignant. Ceux qui ne travaillent pas ne cherchent pas activement d’emploi ou n’ont pas de permis de conduire, souvent exigé par l’employeur.»

Preuve que le manque de monteurs-mécaniciens vitriers est criant : la Commission de la construction du Québec permet régulièrement à des non-diplômés de pourvoir les postes restés vacants, indique Harold Ouellet, enseignant au Centre Le Chantier.

Cette forte demande est liée au petit nombre de diplômés : seuls deux établissements donnent la formation au Québec. De plus, le métier est peu connu. «On pourrait former 88 diplômés par année, mais on roule rarement à pleine capacité», déplore Bianka Michaud, conseillère en formation au Centre Le Chantier.

Profil recherché

Le monteur-mécanicien vitrier fabrique, installe et répare des vitres et des panneaux de verre. Le métier exige une grande minutie. «Il faut que le verre et le cadre soient posés bien droit. Ça se calcule au millimètre près», explique Harold Ouellet. Une certaine dextérité manuelle est aussi nécessaire, vu la fragilité du matériau. «On ne peut pas se permettre de casser les plaques de verre par maladresse», poursuit-il.

Maintenir une bonne condition physique est également essentiel. «Il faut souvent porter les plaques de verre, lourdes et volumineuses», ajoute-t-il. Mieux vaut ne pas souffrir du vertige : les monteurs-mécaniciens vitriers travaillent souvent à l’extérieur et en hauteur, et utilisent le même genre d’échafaudage que les laveurs de vitres.

Perspectives

Une fois sorti de l’école, le diplômé doit travailler 6 000 heures comme apprenti, sous la supervision d’un compagnon. Ensuite, la réussite de l’examen de qualification lui donne accès au statut de compagnon. Ceux qui ont de l’initiative peuvent évoluer dans le métier en se spécialisant, en supervisant des équipes ou en se dirigeant vers les services d’urgence (remplacer une porte vitrée dans un commerce ou une résidence après une entrée par effraction, par exemple).

L’esthétique du résultat fini est une grande source de satisfaction. «Quand on pose un escalier en verre, c’est beau», illustre Harold Ouellet. Et pour plusieurs, le travail en hauteur est stimulant, ajoute-t-il. «Accroché au 40e étage d’un immeuble, on carbure à l’adrénaline!»

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 99
Diplômés en emploi : 92,7 %
À temps plein : 93,3 %
En rapport avec la formation : 81,0 %
Aux études : 3,6 %
Taux de chômage : 3,8 %
Salaire hebdomadaire moyen : 807 $

Source : La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.