Carrières d’avenir 2014 : Génie minier

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du baccalauréat en génie minier.

Malgré le ralentissement observé dans l’industrie minière, les emplois sont au rendez-vous pour les diplômés en génie minier. À l’Université McGill, 30 finissants ont terminé le baccalauréat en 2013. Tous ont trouvé un emploi.

Même scénario pour la vingtaine de diplômés de 2013 de l’Université Laval. Comme le programme comporte des stages, les étudiants créent des contacts avec des employeurs et ont régulièrement des promesses d’embauche avant même d’obtenir leur diplôme, selon Ferri Hassani, professeur à McGill.

L’industrie minière est cyclique. Toutefois, la consommation mondiale de ressources augmente. «Selon une étude, nous consommerons, au cours des 50 prochaines années, 5 fois la quantité de matériaux utilisés depuis les débuts de l’humanité», rapporte Ferri Hassani. Les départs à la retraite, le petit nombre de diplômés et l’exploitation des sables bitumineux au Canada stimulent également la demande.

Profil recherché

L’ingénieur minier planifie, conçoit, organise et supervise l’aménagement et l’exploitation des mines. Il doit donc avoir un bon sens de l’organisation et des aptitudes en communication pour gérer des équipes multidisciplinaires (composées d’entrepreneurs, d’opérateurs de machinerie, d’experts en environnement, etc.).

«Pour faire accepter les projets par les communautés touchées, l’ingénieur minier doit aussi savoir bien les présenter», ajoute Marcel Laflamme, directeur du programme à l’Université Laval.

Un intérêt pour les nouvelles technologies est essentiel pour continuer d’améliorer les procédés. Il faut également être disposé à aller travailler en région ou à l’étranger, notamment dans le Nord-du-Québec, en Amérique du Sud, en Australie ou en Afrique, où se trouvent les sites miniers.

Perspectives

Le mythe de l’ingénieur minier qui travaille uniquement avec «le pic et la pelle» pour casser de la roche est tenace. Pourtant, l’industrie utilise des technologies de pointe, assure Ferri Hassani. Par exemple, dans les mines souterraines, les ingénieurs peuvent désormais contrôler la qualité de l’air en temps réel grâce à des systèmes informatisés.

Les diplômés qui démontrent des habiletés de leadership peuvent devenir chefs de l’ingénierie, gestionnaires et même vice-présidents d’une compagnie minière. Comme des mines sont exploitées un peu partout sur la planète, la possibilité de faire carrière à l’international est bien réelle.

Il faut être membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec pour porter le titre d’ingénieur.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 33
Diplômés en emploi : 88,9 %
À temps plein : 100,0 %
En rapport avec la formation : 93,8 %
Aux études : 5,6 %
Taux de chômage : 5,9 %
Salaire hebdomadaire moyen : 1 610 $

Source : La Relance à l’université – 2013

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.