Carrières d’avenir 2014 : Droit

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés en droit.

Après avoir connu un ralentis­sement dans la foulée de la crise économique de 2008-2009, le placement des bacheliers en droit se porte mieux.

À la Faculté de droit de l’Université de Montréal, où 350 finissants ont obtenu un baccalauréat en 2012 et en 2013, on remarque un certain regain d’activité dans le marché, rapporte Aminata Bal, coordonnatrice du Centre de développement professionnel.

À l’Université Laval, où l’on a diplômé 201 finissants en 2013 (ce nombre totalisant les finissants des sessions d’hiver et d’été), on estime également que les perspectives d’emploi sont très bonnes.

Selon Louis-Philippe Lampron, directeur des programmes de 1er cycle à la ­Faculté de droit, le bon placement des diplômés s’explique en partie par l’augmentation des départs à la retraite, mais aussi par la polyvalence de la formation qui permet aux jeunes avocats de travailler dans divers milieux.

«Le développement de nouveaux domaines du droit comme l’environnement, la propriété intellectuelle ou les médias sociaux offre aussi de belles ouvertures», ajoute Micheline Voyzelle, conseillère en emploi au Centre de développement professionnel de la Faculté.

Profil recherché

«Le milieu demande une forte capacité d’analyse, indique Louis-Philippe Lampron. Cet atout est essentiel afin de cerner les lois ou les règles qui s’appliquent dans un cas précis.»

Un intérêt pour la lecture et la ­rédaction, de bonnes habiletés en communication et la capacité de mener une argumentation sont également nécessaires.

Enfin, dans un contexte de mondialisation, il faut savoir faire preuve d’ouverture d’esprit et de curiosité intellectuelle, puisqu’on peut être appelé à travailler avec des gens de partout, relate Aminata Bal. Le bilinguisme est d’ailleurs fortement recommandé.

Perspectives

Les bacheliers qui souhaitent exercer le droit doivent suivre une formation de quatre ou huit mois à l’École du ­Barreau, à la suite de laquelle ils auront à faire un stage de six mois.

Ceux qui désirent devenir notaires doivent obtenir un diplôme d’études supérieures spécia­lisées en droit notarial, un programme d’un an, après quoi il leur faudra effectuer un stage de 32 semaines par l’entremise de la Chambre des notaires du Québec.

Près d’un notaire sur deux travaille à son compte. Chez les avocats, 25 % pratiquent en entreprise, 25 % dans les secteurs public et parapublic, et 50 % en cabinet privé, selon le Barreau du Québec. Les avocats qui exercent dans le privé fondent leur propre cabinet ou se joignent à un bureau établi.

Il faut être membre du Barreau du Québec pour porter le titre d’avocat et membre de la Chambre des notaires du Québec pour porter le titre de notaire.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 1 146
Diplômés en emploi : 53,9 %*
À temps plein : 95,6 %
En rapport avec la formation : 91,6 %
Aux études : 31,4 %
Taux de chômage : 10,6 %
Salaire hebdomadaire moyen : 1 001 $

Source : La Relance à l’université – 2013

* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (31,4 %).

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.