Pour consulter le guide Carrières d’Avenir 2018, cliquez ici.
Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du baccalauréat en criminologie.
Selon son milieu d’intervention, le criminologue travaille aussi bien avec les victimes qu’avec les criminels.
Avec le durcissement des peines de prison, les institutions pénitentiaires débordent et les besoins en criminologues sont criants. Certaines régions comme l’est et le nord du Québec font face à une véritable pénurie de criminologues.
Profil recherché
Le criminologue doit faire preuve d’empathie et d’ouverture, car les rencontres avec ses clients comportent souvent une grande charge émotionnelle.
Il faut avoir une bonne résistance au stress, d’autant plus que le nombre de dossiers confiés au criminologue augmente de plus en plus, faute de personnel.
Le criminologue doit prendre des décisions qui ont un impact sur la vie des gens, par exemple accorder une remise en liberté. Le défi à relever, c’est de conjuguer le contrôle et l’aide.
Perspectives
Pendant leurs études, plusieurs futurs diplômés travaillent comme éducateurs à temps partiel dans des maisons d’hébergement ou des centres jeunesse. En début de carrière, une fois leur diplôme en poche, ils seront sur le terrain, en lien direct avec différentes clientèles.
Après quelques années, les criminologues peuvent accéder à un poste de gestion, comme chef de secteur ou chef d’unité. L’évolution sera souvent plus rapide en milieu communautaire qu’en milieu institutionnel. Toutefois, les départs à la retraite prévus au cours des prochaines années devraient créer des possibilités d’avancement.
À terme, les criminologues peuvent diriger un pénitencier ou concevoir des programmes de réinsertion sociale, par exemple pour des centres jeunesse ou au sein du gouvernement.
Plus d’information
Statistiques
Comment interpréter l’information
Nombre de diplômés : | 117 |
Diplômés en emploi : | 75,0 %* |
À temps plein : | 93,0 % |
En rapport avec la formation : | 92,5 % |
Aux études : | 23,7 % |
Taux de chômage : | 0,0 % |
Salaire hebdomadaire moyen : | 786 $ |
Source : La Relance à l’université – 2013
* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (23,7 %).