Attention, patrons toxiques!

toxique

Un patron n’est jamais parfait! Mais quand ses petits travers deviennent insupportables, faut-il endurer ou démissionner?

L’auteur, conférencier et formateur en management Alain Samson a rencontré une dame dont la vie a basculé lorsque son nouveau patron est entré en poste. Pourtant, elle avait été heureuse au bureau pendant 23 ans. «Chaque matin, il lui disait qu’il pourrait la remplacer n’importe quand, raconte-t-il. Elle a décidé d’endurer, mais, lorsque je l’ai rencontrée, elle en était à sa deuxième dépression.» Et sa confiance en elle en chute libre.

Avant d’en arriver là, il faut donc apprendre à décoder les signaux d’alarme qui vous indiquent que l’attitude du patron vous mine de l’intérieur. N’attendez pas d’avoir des sueurs froides à la seule idée de rentrer au bureau avant de réagir, soutient Charles Laroque, psychologue industriel. «Lorsqu’on ressent le blues du dimanche soir, c’est déjà signe qu’un questionnement s’impose, dit-il.

Demandez un avis externe

Vous ne savez pas trop si vous êtes le problème ou si c’est votre patron? Demandez un avis externe. «Parlez-en à votre entourage, aux collègues en qui vous avez confiance. Ils pourront vous aider à y voir plus clair», ajoute Charles Laroque.

Si vous avez l’impression que vous manquez d’outils pour bien accomplir votre travail, vous pourriez vous tourner vers les ressources humaines de l’entreprise pour qu’ils vous évaluent objectivement.

Préparez votre sortie

Vous avez dit à votre patron que son attitude vous dérange et aucun changement ne s’est produit? Rien ne sert de s’accrocher. «Cela ne veut pas dire de claquer la porte et de vous retrouver devant rien, mais plutôt de vous préparer un plan B. Par exemple, commencez à chercher un nouvel emploi, demandez à être muté dans un autre service ou demandez tout simplement de changer d’horaire», conseille Alain Samson.

En agissant de la sorte, vous constaterez que l’attitude de votre supérieur aura déjà moins d’impact sur vous. Vous ne vous sentirez plus comme la victime de votre patron, mais plutôt comme un travailleur qui prend son avenir en main.