8 signes non verbaux à observer pour savoir si votre entrevue se passe bien

8 signes non verbaux à observer pour savoir si votre entrevue se passe bien
Photo : Franz Pfluegl / Shutterstock

En entrevue d’embauche, comment savoir si vous êtes crédible aux yeux des évaluateurs, s’ils apprécient vos réponses et si vous avez su les convaincre? Observez ces huit éléments de leur langage corporel pour mesurer leur réceptivité à vos propos!

1. La tension en début d’entrevue

Au début de la rencontre, les évaluateurs sont souvent eux-mêmes un peu figés. C’est normal. Restez authentique et essayez de vous détendre. Plus vous baignerez dans une attitude de sérénité et de confiance, plus votre langage corporel témoignera de votre état et pourra contaminer positivement les évaluateurs.

2. Le haut du corps

Si l’évaluateur est réceptif, il aura tendance à avancer le haut de son corps vers vous. S’il le recule dans sa chaise, c’est possiblement parce qu’il a besoin de penser à ce que vous venez de lui dire, d’analyser vos propos ou de réfléchir à la mise en situation qu’il souhaite vous soumettre.

3. Les mains

Si le recruteur est ouvert à vos propos, ses mains vont demeurer visibles (posées sur la table ou en appui sur le menton) plutôt que cachées sous la table. L’évaluateur peut faire des gestes, et ses poignets seront alors souples et détendus.

4. Le sourire

Un vrai sourire apparaît lorsqu’il y a réceptivité. Il se reconnaît par la participation des yeux (des «pattes d’oie» apparaissent), alors qu’un faux sourire étire la commissure des lèvres vers l’arrière. Dans un vrai sourire, la bouche demeure entrouverte à la fin des phrases et les lèvres ne se crispent pas.

5. Les bras

Il ne faut pas s’en faire avec le croisement de bras. Ce geste ne représente pas forcément un signe de fermeture. En effet, il peut simplement indiquer que l’évaluateur a froid, qu’il est concentré sur votre discours ou qu’il est physiquement confortable ainsi.

6. Les mouvements

Quand l’entretien ne se passe pas très bien, le corps des évaluateurs se fige : la tête est raide, les épaules figées et les mouvements peu nombreux. C’est le principe des 3 F : «Freeze, Fly, Fight». Le premier réflexe en cas d’inconfort est de s’immobiliser. Le stress peut alors être transféré sur des objets. L’évaluateur peut par exemple serrer un crayon ou ses feuilles de papier de façon plus insistante.

7. Les yeux

La fente palpébrale, soit l’espace entre les deux paupières, est rarement identique au niveau de chaque œil. C’est un excellent moyen de connaître l’état de l’évaluateur. Quand l’ouverture d’un œil est visiblement plus grande, elle témoigne de l’intérêt. Quand elle est plus petite, elle indique un stress vécu. L’oeil gauche représente la réaction personnelle, voire émotive, et le droit une réaction face à quelque chose d’extérieur.

8. Les objets manipulés

Si le recruteur fait tourner un crayon dans sa main, cela indique que son cerveau est en réflexion, que les idées «roulent» dans la tête sans qu’il y ait forcément une conclusion. Retenez que si le gestionnaire pointe le crayon vers vous, il veut des précisions et a besoin d’être convaincu. Apportez des arguments plus solides, des exemples concrets.

Le langage corporel témoigne de votre état réel, de votre personnalité, de votre attitude. Travaillez davantage sur votre état d’esprit au lieu de chercher à contrôler vos gestes. Vous n’en serez que plus à l’aise.

Annabelle Boyer

Annabelle Boyer, CRHA est spécialiste de la synergologie, la lecture du non verbal. Elle est auteure des livres Relations sous emprise et Je lis en vous… savez-vous lire en moi? chez Béliveau Éditeur. Elle dirige également ABC Solution, une firme spécialisée en développement organisationnel et en ressources humaines.

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